PRALOGNAN-LA-VANOISE / LE PLANAY / CHAMPAGNY-EN-VANOISE

Coeur de Vanoise

un territoire de haute montagne

Une longue et fascinante histoire locale de l’alpinisme. Des organisations pour vous accompagner.

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Sommets de plus de 3000m
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Deux profondes vallées encastrées entre les glaciers

Le territoire Cœur de Vanoise, s’étend sur 195km². Il est structuré par ses torrents, les dorons en savoyard : alimentés en amont par les glaciers de la Vanoise, ils forment la plus grande calotte glaciaire des Alpes.

Ces nants viennent grossir les dorons de Champagny et de Pralognan, lesquels se rejoignent au Villard du Planay.

Entre les 2 vallées s’étire une chaîne de sommets escarpés ou arrondis, allant du Grand Bec à la Grande Motte en passant par le point culminant du territoire, la Grande Casse.

Protégé par d’anciens verrous glaciaires, les Gorges de la Pontille et de Ballandaz, notre territoire n’est accessible en véhicule que par Bozel : ici pas de transit, soit on revient par Bozel, soit on sort du territoire à ski, à pied, à vélo, ou en parapente !

Des vallées actives

Les grands cols ont toujours été des voies de passage : les premiers champagnolais du haut arrivèrent par le col du Palet ; la route des tommes et du sel empruntait le col de la Vanoise alors qu’on passait le col de Chavière pour rejoindre la Maurienne puis le Piémont.

Au 19ème siècle, la modernité arrive en Vanoise avec l’hydroélectricité : l’eau sauvage des glaciers est domestiquée pour les usines du Villard du Planay. Cette aventure de près d’un siècle est décisive pour l’essor de la vallée.

Le tourisme domine aujourd’hui l’économie alpine (15000 lits) ; mais les activités traditionnelles d’artisanat (scierie, bâtiment), et agricoles (pastoralisme, fromage…) perdurent.

Une histoire géologique complexe

La Vanoise fait partie des massifs intérieurs des Alpes françaises : sa beauté tient à la grande variété des roches dont découle les formes de ses montagnes.

Les roches sédimentaires déposées au fond de la mer alpine, et déformées lors de la surrection des Alpes, se déclinent d’un sommet à l’autre : calcaire argileux de la Grande Casse, grès de Polset, gypse des crêtes du Mont Charvet, dolomie à la Portetta, marbre de l’Epéna ; grès quartzeux de la Grande Glière… Le socle de micaschistes au Grand Bec et à Bellecôte témoigne d’un passé plus ancien encore.

Géologiquement, c’est la partie la plus bouleversée et compliquée du massif nord alpin, et pour l’alpiniste, un formidable terrain de jeu !

Espace protégé

Parc National de la Vanoise

Une flore d'une diversité exceptionnelle

La faune des montagnes

L’ensemble du territoire Cœur de Vanoise est inclus dans le Parc National de la Vanoise, en zones centrale (58% du territoire) ou périphérique. D’où sa grande richesse de faune et de végétation.

On ne saurait minorer l’importance des activités de sauvegarde, mais aussi d’études et d’observation du Parc (vanoise-parcnational.fr).

Un tiers (1700 espèces) de la flore française est représenté en Vanoise.

Cette diversité exceptionnelle s'explique par la variété des milieux conjuguée avec l'important gradient altitudinal, au panel des expositions, aux fortes différences dans les compositions chimiques des sols. La situation géographique de la Vanoise pendant les dernières glaciations et l'histoire de la colonisation du massif par la végétation depuis 12 000 ans sont à l'origine de la présence d'une flore originale dite arctico-alpine (caractéristique des régions nordiques et des hautes montagnes des régions tempérées) :  la laîche des glaciers, le jonc arctique, la tofieldie boréale...

Par ailleurs, de nombreuses espèces emblématiques des Alpes sont présentes : le chardon bleu, l’edelweiss, l’ancolie des Alpes, le sabot de Vénus, les différentes gentianes…

Côté faune, on rencontre des herbivores (cerf, chevreuil, chamois et bouquetin), des rongeurs (lièvre variable, marmotte, différents campagnols dont le campagnol des neiges, mulot à collier), des carnivores (renard, loup, blaireau, martre, fouine, hermine), des chauves-souris (pipistrelle commune, oreillard septentrional) et des insectivores (musaraigne aquatique). 

125 espèces d'oiseaux nichent en Vanoise: l'aigle royal, le bec croisé, le cassenoix, le gypaète barbu, la chouette de Tengmalm, le gobemouche noir, le hibou grand-duc, le tétras-lyre, la perdrix bartavelle, le lagopède alpin, le pic noir, le pic tridactyle , le tichodrome échelette…

Pour l’alpiniste,
cette vie sauvage est une triple motivation :
observer, partager, respecter

42 sommets de plus de 3000m d’altitude

Le territoire s’étale de 860m d’altitude, en aval du confluent des 2 dorons, jusqu’à 3855m en son point culminant de la Grande Casse. 42 sommets de plus de 3000m jalonnent ses 4 lignes de crête. 70% du territoire est au-dessus de 2000m et 8% au-dessus de 3000m. 

Les nombreux glaciers de Vanoise ont amené la création à Champagny-le-Haut de l’Espace Glacialis, centre d‘interprétation unique dans l’arc alpin: on y dévoile la vie secrète des glaciers,  l’histoire de ces géants qui ont façonné les Alpes, mais aussi les hommes qui ont osé les côtoyer et les explorer!       

8 sur la rive droite du doron de Champagny 

Becqui Rouge, Sommet de Bellecôte, Dôme de Bellecôte, Pointe des Pichères, Dôme des Pichères, Pointe de la Vallaisonnay, Pointe de Pramecou, Dôme de Pramecou.

14 sur l’axe Grande Motte - Grand Bec

Grande Motte, Pointe Mathews, Grande Casse, Aiguille de l’Epéna, les 3 Pointes (Or, C, Oc) de l’Epéna, Petite Glière, Grande Glière, Pointe des Volnets, Pointe du Vallonnet, Grand Bec, Becca Motta, Creux Noir.

16 du Col de la Vanoise au Col de Chavière

Pointe de la Réchasse, Pointe du Dard, Mont Pelve, Pointe Ouest du Pelve, Dôme des Sonnailles, Dôme des Nants, Dôme de l’Arpont, Dômes Nord et Sud du Génépy, Pointe du Génépy, Pointe de Labby, Pointe Chevrière, Tête d’Aussois, Pointe de l’Observatoire, Pointe de l’Echelle, Pointes de la Partie.

4 du Col de Chavière à la Portetta

Dôme de Polset, Pointe des Fonds, Aiguille des Corneillers, Aiguille de Chanrossa.

De nombreux équipements pour l’alpinisme

La pratique de l’alpinisme en Cœur de Vanoise s’appuie sur un réseau dense d’hébergements (hôtels, gîtes, campings, refuges) ; de 300 km de sentiers balisés (dont l’emblématique Tour des Glaciers de la Vanoise) ; d’équipements de voies variées et de toutes difficultés.

Été comme hiver, que vous soyez alpiniste débutant ou confirmé, local ou visiteur, vous trouverez en Cœur de Vanoise un cadre d’exception pour vivre une aventure « haute montagne » dans l’esprit « Terre d’Alpi ».

Un conteur : Bernard Vion

Guide de haute montagne, s’est appuyé sur ses archives, ses réseaux, pour raconter une histoire depuis 1860 jusqu’à aujourd’hui, soit plus de 160 ans d’exploits, de solidarité humaine, de soif de liberté.

Tout démarre en 1860

Champagny-en-Vanoise, Planay, Pralognan-la-Vanoise, trois bourgs limitrophes situés en Savoie tout au bout de la vallée de Bozel, dans ce qui constitue aujourd’hui le Val Vanoise. On est ici au cœur même du massif dans sa partie la plus élevée puisque tous les hauts sommets, à l’exception du Mont Pourri, de la Dent Parrachée et de l’Aiguille de Péclet, sont intégrés dans l’aire de ces trois communes. Il n’est pas étonnant que la région ait attiré les premiers touristes, des Britanniques principalement, toujours à la pointe dans la découverte de sommets vierges. Le site est déjà fréquenté depuis longtemps par les colporteurs, en particulier le Col de la Vanoise, haut lieu de passage dénommé « la route du sel et des tommes », entre la France et le royaume de Piémont-Sardaigne. Mais il ne s’agit à cette époque que d’utiliser les grands axes, les cols principalement, permettant le passage de troupeaux et de marchandises à dos d’homme ou de mulets. L’alpinisme n’existe pas encore au sens où nous l’entendons aujourd’hui, même si nous pouvons raisonnablement penser que les sommets les plus accessibles ont déjà été gravis par des chasseurs ou autres curieux intrépides.

8 août 1860

Ascension du point culminant du massif et du département de la Savoie : la Grande Casse (3855 m)

En fait, l’histoire de l’alpinisme en Vanoise va débuter avec la première ascension du point culminant du massif et du département de la Savoie : la Grande Casse (3855 m). C’est le 8 août 1860 que William Mathews, citoyen britannique, Michel Croz, guide chamoniard très réputé et Etienne Favre, considéré comme le meilleur chasseur de chamois de Pralognan, entreprennent l’ascension. Le trio quitte le hameau du Barioz à 3h55, remonte le vallon de la Glière jusqu’aux contreforts de la Grande Casse. Le sommet principal sera atteint à 11h45, non sans avoir gravi auparavant la pointe Sud dénommée aujourd’hui Pointe Mathews qu’ils pensaient à tort être le sommet principal. L’ascension avec des pentes à près de 45° aura nécessité la taille de 1100 marches dont 800 à la hache, ce qui en fait une performance de premier ordre compte tenu du matériel de l’époque. Cette ascension va profondément influencer le village de Pralognan et ses habitants, suscitant de futures vocations de guides chez les locaux ; elle marquera les débuts du tourisme de montagne dans le Val Vanoise.

En 1860 ou 1861

Selon les sources, Croz et Mathews font la conquête du Dôme (3497 m) et de l’Aiguille de Polset (3528 m), situés tout au bout de la vallée de Chavière. En 1865 la Grande Motte (3653 m) est conquise le 5 août par les Britanniques Blanford, Cuthbert et Rowsell accompagné par le guide chamoniard J.Favret. Le panorama depuis la cime est l’un des plus beaux de Vanoise, la vue sur la Grande Casse, la Pointe Mathews (3783 m) et sur la calotte glaciaire de la Vanoise est époustouflante. Les premiers ascensionnistes ont emprunté l’arête ENE à partir du Col de la Leisse.

En 1874

Marquée par la création du Club Alpin Français, la section de Tarentaise sera créée l’année suivante. En 1876, Henri Cordier répète l’ascension de la Grande Casse au départ des chalets de la Glière avec ses guides Jakob Anderegg et Gaspard Maurer en empruntant non pas la partie la plus raide du glacier des Grands Couloirs mais en remontant les rochers situés sur sa rive droite. Le même jour, il fera la première traversée touristique du Col de la Grande Casse (3096 m) reliant la vallée de Pralognan à celle de Champagny. Citons Cordier évoquant Pralognan et Champagny et les hébergements de l’époque : « La vallée de Pralognan, large et riante, offre un des sites les plus pittoresques que j’ai vus dans les Alpes, et je serais étonné qu’elle n’acquît pas un jour un grand renom. Forêts épaisses et suspendues sur le flanc des montagnes, gorges abruptes, torrents, végétation luxuriante, sommets neigeux à l’horizon, rien n’y manque, excepté un bon hôtel, pour en faire un séjour favori des touristes. » Puis l’arrivée de la caravane à Champagny le Haut : « Nous nous arrêtâmes dans un petit village où nous trouvâmes une sorte d’auberge. Je donnerai une idée du confortable de cette auberge en disant que j’y ai passé la nuit sur une table tandis que mes fidèles guides dormaient à côté de moi chacun sur un banc. Dans la même salle couchaient l’aubergiste, sa femme, quatre enfants, deux chats, un chien, une chèvre, et un grand nombre de poules et autres gallinacés, et cependant nous avons presque dormi dans cette agréable ménagerie. La vallée de Champagny, en dehors de ses auberges, est des plus pittoresques : il y a un endroit où la muraille verticale de la Grande Casse et la masse arrondie de la Grande Motte se présentent dans l’opposition la plus heureuse».

En 1878

Le refuge de la Vanoise est inauguré

Il se situait en bordure du lac des Assiettes et ses ruines sont toujours visibles aujourd’hui. La même année le 9/08/1878, William Augustus Brevoort Coolidge et ses fidèles guides de l’Oberland Bernois, Christian Almer père et fils réalisent la première traversée Dôme des Pichères (3319 m) - Sommet de Bellecôte (3417 m). Une traversée qui porte également le nom de «Traversée des arêtes de la femme du Midi». Cette appellation serait liée selon le topo de la Vanoise, à la présence d’une pointe, la Femme du Midi, dont l’ombre se reflète à « Midi » sur le gros glacier situé côté nord de la montagne. Ces deux sommets marquent la bordure Nord du territoire.

En 1879

Première ascension du Grand Bec (3399 m)

Par le versant Champagny par Edouard Rochat et les guides Abel et Joseph-Basile Amiez le 25 août 1879. Il y a ambiguïté concernant le Grand Bec car les anciens topos, dont le Leclerc, prétendent que la première ascension serait l’œuvre d’Albert Guyard, toujours avec les Amiez le 19 septembre 1877. Après consultation des tomes 1 et 2 du Club Alpin Français parus aux éditions Sirius, il apparait que Guyard et ses guides, après avoir remonté le glacier de la Vuzelle, n’ont gravi en fait que le sommet situé à gauche de la Pointe du Vallonnet (3371 m) et non le sommet principal. Concernant le Grand Bec, nous ajouterons que la première traversée Pointe du Vallonnet-Grand Bec est réalisée par R.Godefroy et E.Bollard le 27/07/1900. La première de l’arête Nord au départ de Plan Fournier aura lieu le 16/08/1892. Elle sera effectuée par Maurice Garçon, Charles Pajot et les guides Séraphin Gromier et son homonyme Séraphin Gromier dit « Champêtre ». Enfin l’arête Ouest sera conquise par les inévitables Mettrier, Séraphin Gromier et Joseph Antoine Favre le 11/07/1901.

En 1881

La fête du Club Alpin National a lieu à Pralognan

La même année la section de Tarentaise du Club Alpin Français publie un règlement des guides, porteurs et muletiers. On y retrouve une première liste de guides jugés « aptes » à accompagner la clientèle sur les sommets et cols du secteur : 2 guides de Champagny, 1 guide de Planay et 5 guides de Pralognan figurent dans ce document.

En 2010

Bien plus tard…

En 2010, le village de Pralognan décide de fêter le 150e anniversaire de la première ascension de la Grande Casse. Une fois de plus la mobilisation est importante et regroupe toutes les entités du village. Geneviève Ruffier-Lanche, qui a réalisé le superbe ouvrage « Frères des Cimes », consacré à Champagny nous fait bénéficier de toute son expérience, en produisant « Petit Berger de la Vanoise », qui sera joué par les habitants de Pralognan, tout heureux de participer à cette évocation de l’histoire de leur village. Geneviève, à l’enthousiasme sans faille, réussira, avec l’aide de Catherine Walter, fidèle cliente de Pralognan, un sacré tour de force : inviter Mark Mathews petit-neveu de Sir William Mathews et convaincre l’éminent « Alpine Club » britannique de se joindre à notre fête ! Ainsi Paul Braithwaite (Président de l’Alpine Club et membre de l’expédition britannique qui a réussi la prestigieuse face sud-ouest de l’Everest en 1975), Françoise Call, secrétaire de l’association, et plusieurs membres sont présents et participent à cette reconstitution historique le 24 juin 2010. Trois guides du bureau de Pralognan, comme en 1998, jouent les doublures de Mathews, Croz et Etienne Favre. La fête sera magnifique, bien aidée par une météo de rêve.

En 2011

Les guides Olivier Houillot et Alain Petex accompagnés par Pascal Petex, ancien gardien des refuges du Grand Bec et de Péclet-Polset, inaugurent une nouvelle voie à la pointe de la Vuzelle (2573 m) : « A vue d’aile ». Dans le même secteur Etienne Rol avait ouvert en 2001 deux itinéraires sur la face ouest de la Pointe de Leschaux (2653 m), l’un avec Fredéric Bunoz : « N’est pas maçon qui veut » et le second non baptisé avec Marc Desseux. Qui connait ces voies confidentielles aujourd’hui ?

En 2012

Yannick Prebay, amateur éclairé, ouvre avec sa compagne Julie Laszczyk « Bivouac cosmique » à la Cime des Planettes. Un itinéraire débuté en 2008, avec comme objectif d’utiliser au maximum des protections amovibles.

En 2013

La Maison de la Vanoise de Pralognan fait peau neuve

Elle propose désormais une exposition permanente consacrée à la route du sel et des tommes, des expositions temporaires, un espace d’animation pour les conférences programmées par le PNV et bien entendu un point d’accueil et d’information.

En 2016 et 2017

David Chevassu et Jean-Marc Granger ouvrent la voie « Cassien» sur l’éperon sud-ouest du Grand Bec. Une escalade de difficulté modérée (5b max) qui pourrait devenir classique. Les deux compères, soutenus dans leur démarche par Marie-Ange Tatoud-Granger, conseillère municipale de Planay, cherchent à valoriser les activités montagne pratiquées sur la commune : randonnée, ski-alpinisme et escalade. Ainsi ils vont tout mettre en œuvre pour en assurer la promotion, d’abord en ouvrant de nouvelles lignes d’escalade puis en densifiant la signalétique des sentiers.

En 2020

Quentin Lombard et Luc Mongellaz ont réussi l’ouverture d’un nouvel itinéraire « Jeux d’enfants » by fair means, soit uniquement sur coinceurs et friends dans la face sud-ouest de la Grande Glière. On précisera cependant pour éviter toute mauvaise interprétation qu’il s’agit sans doute de la seule paroi du secteur où il était possible d’ouvrir un itinéraire intégralement avec des protections amovibles.

Novembre 2020

l’ascension de «The Fridge» dans la paroi Nord de l’Epéna

Le même Luc Mongellaz a réussi en novembre 2020 l’ascension de «The Fridge» dans la paroi Nord de l’Epéna avec ses collègues Manu Pellissier et Jessy Pivier. Un itinéraire éphémère convoité depuis très longtemps par de fortes équipes de glaciairistes. Quelques jours avant the Fridge, le trio avait ouvert une autre goulotte, toujours à l’Epéna, dans la face nord-ouest «Adieu les Cons» afin d’anticiper le retour dans la vallée après l’ascension de the Fridge. The Fridge sera répété quelques jours plus tard par Quentin Lombard et Thibault Sibille. La première ascension hivernale de l’Epéna est récente, elle a été réalisée après plusieurs tentatives en 2019, par une forte équipe du Groupe militaire de haute montagne (GMHM) : Léo Billon, Julien Ravanello et Benjamin Védrines.

En 2020

Réalisation du topo d'escalade sur blocs

Freddy Vion, moniteur d’escalade à Pralognan, réalise dans le cadre de son mémoire de fin de formation un topo concernant l’escalade sur blocs à Pralognan (document téléchargeable sur le site de l’office de Tourisme, qui vise à promouvoir l’activité auprès des jeunes locaux et des vacanciers).

En 2021

En 2021, Yorick Vion aspirant guide, fils et petit-fils de guide, ouvre un nouvel itinéraire rocheux « Matin Martin » sur le flanc nord-ouest de la Pointe occidentale de l’Epéna.

En 2021

Nouveau président des Guides de Pralognan

Antoine Rozé, jeune guide de 32 ans, prend la présidence du bureau des guides de Pralognan en 2021 lors de l’assemblée d’automne de la structure.

A venir

Nouveau président des Guides de Pralognan

Le prochain grand chantier va consister à assurer la maintenance des voies existantes, une démarche qui a déjà commencé… Il conviendra de définir les voies qui méritent d’être rééquipées et sans doute celles qu’il faudra abandonner, soit parce qu’elles ne présentent que peu d’intérêt en termes d’escalade, soit parce que le rocher n’est pas de bonne qualité ou s’est dégradé. Il faudra également tenir compte de l’évolution de la pratique et des pratiquants qui réclament pour certains des itinéraires «clés en mains», dans tous les cas plus aseptisés que ceux du siècle précédent, soit davantage de protections.
La montagne et la haute montagne nous apportent tant. Sur le plan personnel, mais également collectif. Cette quête permanente de grands espaces, d’engagement, de partage nous anime encore et toujours. Continuons ! Continuons ensemble ! Plus que jamais nous avons besoin d’élévation et de sublime
Nicolas Raynaud
Ancien président de la FFCAM